Un
article du blog des éditions Albache
Le 18 mars 1962 à Evian-les-Bains en Haute-Savoie, était signée la « déclaration générale des deux délégations » représentant d’une part le gouvernement français et de l’autre le Front de Libération Nationale. Plus connu sous le nom d’accords d’Evian, ce texte officialise le cessez-le-feu entre les deux camps belligérants en mettant un terme à une « guerre sans nom » qui a coûté la vie à environ 300 000 Algériens, 28 500 militaires français, 10 000 harkis et environ 5 000 civils européens.
Confirmés du côté français par le référendum du 8 avril 1962 autorisant Charles de Gaulle à en assurer l’application sur le territoire métropolitain, ces mêmes accords l’ont été une seconde fois du côté algérien avec le référendum d’autodétermination du 1er juillet 1962 accordant des dispositions semblables au nouvel État. Pendant huit ans, de 1954 à 1962, l’État colonial français a violemment combattu et réprimé le désir d’émancipation du peuple algérien dont la subordination historique, entre 1830 et 1848, avait impulsé l’établissement mondial de sa puissance impériale.
Les violences conjuguées dues la domination coloniale puis à la guerre de décolonisation ont-elles fini par accoucher d’un peuple algérien unifié par l’obtention de la paix et de son indépendance ?
Le Sénatus-consulte du 14 juillet 1865, en instituant le régime juridique de l’Algérie colonisée, a légitimé la constitution de deux groupes sociaux séparés et hiérarchisés. Alors que les colons français établis en Algérie ont bénéficié du statut métropolitain les reconnaissant comme « citoyens français de statut civil de droit commun », les Algériens autochtones ont souffert d’être identifiés comme des « citoyens français de statut civil de droit coranique ». Le Sénatus-consulte a ainsi légitimé la domination militaire en ouvrant le champ juridique au code de l’indigénat dont la validité a été étendue à l’ensemble des colonies françaises à partir de 1889. La République coloniale ne vivait alors pas si difficilement la contradiction entre l’universalisme des Lumières que pouvait vanter un Jules Ferry, et l’ordre quasi-féodal existant dans le monde colonial que défendait le même Jules Ferry. Le Code de l’indigénat a recouvert en effet plusieurs couches stratigraphiques, à la fois cumulatives et contradictoires, d’ordonnances et de décrets donnant un pouvoir considérable à l’exécutif local, incarné par des gouverneurs quasiment libres de tout contrôle par le pouvoir exécutif et législatif métropolitain. Le colonisé expropriable et corvéable est dès lors devenu l’indigène racialement infériorisé, car assujetti à une sous-citoyenneté légalisée par l’État impérial.
La règle métropolitaine de l’égalité formelle vantée par l’universalisme républicain ne s’est donc pas opposée ici à la mise en place dans les dépendances coloniales d’un état d’exception affligeant les colonisés abandonnés pour les besoins de la reproduction de la domination coloniale aux violences conjuguées du séquestre, de la punition collective et de la perpétuation de l’esclavage domestique ou de case. L’autochtone racisé et dominé par un véritable « monstre juridique » [Olivier Le Cour Grandmaison] a été victime de l’enfermement durant plus d’un siècle dans la prison d’un « corps d’exception » [Sidi Mohammed Barkat]. C’est la construction sociale du « corps d’exception » qui a dès lors légitimé son exposition à toutes les formes de la « démence coloniale » (Yves Benot), des enfumades pratiquées lors de la razzia coloniale inaugurale aux massacres du Constantinois les jours qui ont suivi le 8 mai 1945, jusqu’aux « ratonnades » perpétrées lors des massacres d’octobre 1961. Sans compter les victimes par milliers du portage colonial décédées à l’occasion des grands travaux qui, d’après la loi scélérate du 23 février 2005 toujours en vigueur, sont célébrés au titre de « l’œuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française ».
Un an après les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata du 8 mai 1945, est gagnée l’abolition du code de l’indigénat avec la loi Lamine-Gueye. Dans la foulée est institué en 1947 un double collège électoral dont l’évident caractère inégalitaire (un collège de 900 000 Européens élisant soixante représentants, un autre pour les neuf millions d’indigènes élisant le même nombre de représentants) induisait l’idée qu’un colon français pesait alors électoralement dix indigènes. Les difficultés pour l’État français à intégrer tous ses sujets dans le champ juridique de l’égalité formelle républicaine ont pesé sur la « Toussaint rouge » organisée par le Front de Libération Nationale (FLN) le 1er novembre 1954, acte premier de l’insurrection algérienne. Malgré la promesse en 1958 de l’intégration dans le champ de la citoyenneté française des indigènes qui furent longtemps dénommés « Nord-Africains » puis « Français Musulmans d’Algérie », la prison du « corps d’exception » n’a pas disparu, puisqu’il a notamment déterminé le pogrom d’octobre 1961. Ce « corps d’exception » fut imposé, dans des conditions historiques évidemment différentes, à d’autres groupes ciblés par la politique répressive de l’État français. À l’instar des 1 500 Juifs originaires de la région bordelaise et victimes du zèle vichyste de Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde entre juillet 1942 et mai 1944.
Loin de poser un trait d’identité ou d’égalité entre les sujets spécifiques d’une violence d’Etat à chaque fois différenciée, il faut quand même relever la terrifiante continuité de l’exception vichyste et de la règle républicaine en la personne de Maurice Papon. Devenu notamment préfet de Constantine en 1949, il devient l’homme chargé en 1956 de la coordination de l’action des forces civiles et militaires dans la région constantinoise. En mars 1958, il devient préfet de police de Paris jusqu’en 1967. De Vichy à la Ve République, de l’occupation nazie aux guerres de décolonisation, Maurice Papon aura exemplifié pour la République française l’obscure indistinction entre l’État de droit et l’État d’exception pour laquelle le « corps d’exception » peut légitimement être exposé aux pires formes de violence.
Une manifestation pacifiste est organisée le 8 mai 1945 par Messali Hadj et le Parti du Peuple Algérien (PPA). Clandestin depuis 1939, le PPA créé en 1937 après l’interdiction par le Front populaire de l’Étoile Nord-Africaine (ENA) emmène plusieurs milliers d’Algériens résidant dans le Constantinois afin de faire valoir la même liberté que celle célébrée par les citoyens de la métropole. La répression de cette manifestation, avec plusieurs milliers de victimes tuées par l’armée assistée par des colons, est considérée à juste titre par l’historien Charles-Robert Ageron comme la « répétition générale à l’insurrection victorieuse de 1954 » également encouragée par la défaite française en Indochine en 1952. En mai 1952, quatre Algériens perdent la vie lors des manifestations contre la venue en France de l’incarnation de la guerre bactériologique en Corée, le général étasunien Matthew Ridgway. Une manifestation traditionnelle pour les libertés emmenée notamment par le PCF et la CGT, et encadrant en fin de cortège un regroupement d’Algériens, est violemment réprimée sur la place de la Nation le 14 juillet 1953. Sept hommes, dont six Algériens, sont tués.
On le voit, avant le déclenchement de la guerre de libération des Algériens, la violence de l’État français s’était déjà largement manifestée. Le 5 janvier 1955, François Mitterrand, qui est alors ministre de l’Intérieur et qui sera un an plus tard Garde des Sceaux, défend la nécessité d’un surcroît de répression : ce sera l’état d’urgence pour le territoire algérien voté le 3 avril. Le 12 mars 1956, les dispositions de la loi de l’état d’urgence autorisent l’armée française stationnée en Algérie à bénéficier de pouvoirs spéciaux incluant la torture, en Algérie comme en France, des opposants algériens tout autant que français (à l’instar de celle qui frappa à mort Maurice Audin et faillit ôter la vie à Henri Alleg). À cette occasion, les directions de la SFIO et du PCF s’allient au gouvernement dirigé par le socialiste Guy Mollet au nom du consensus colonial cimentant l’unité idéologique de « l’État impérial-républicain » [Olivier Le Cour Grandmaison]. Cette unité a encore favorisé la répression de la manifestation prévue le 9 mars contre le vote des lois d’exception, dont le nombre de victimes reste aujourd’hui toujours inconnu. L’extension des pouvoirs discrétionnaires s’exerçant à l’encontre des Algériens vivant et travaillant en France est votée en juillet 1957, preuve de la reconduction du principe juridique du « corps d’exception » au moment même où il est le plus contesté par ses victimes.
En septembre 1956, est enclenchée la « Bataille d’Alger » qui, remportée sur le terrain militaire par les paras de l’Armée française, s’est dialectiquement renversé en victoire politique de l’ALN (l’Armée de Libération Nationale, le bras armé du FLN) qui a su radicaliser chez le peuple algérien le désir de son indépendance. Le coup d’état du 13 mai 1958 mené entre autres par les militaires Edmond Jouhaud, Jacques Massu et Raoul Salan, légitime l’arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle, investi par le parlement le 1er juin puis reconduit dans ses fonctions par le référendum du 28 septembre instituant la Ve République. Entre le 22 et le 26 avril 1961 s’organise un nouveau putsch initié par les généraux Edmond Jouhand et Raoul Salan accompagnés des généraux André Zeller et Maurice Challe qui, s’emparant du pouvoir à Alger pendant quatre jours, contestent la politique gaullienne de l’autodétermination progressive de l’Algérie (accélérée notamment depuis le référendum du 8 janvier 1961). Pendant que l’Organisation Armée Secrète (OAS) devient opérationnelle le 5 mai 1961, la fédération française du FLN considère que la guerre doit également s’appliquer sur le territoire métropolitain qui absorbait à cette époque toujours plus de migrants algériens. Ces « émigrés-immigrés » (Abdelmalek Sayad) travaillaient, au mieux dans les usines métropolitaines, pour la plupart sur les chantiers publics, quand ils n’étaient pas voués au chômage temporaire ou à l’instable de l’emploi. Ce qui concernait 50 % des prolétaires algériens acculturés aux processus coloniaux de « déracinement » ayant dévasté l’économie traditionnelle du pays d’origine (particulièrement la région de Kabylie).
Dans un souci d’élimination définitive du concurrent dont il était pourtant issu, le MNA (Mouvement National Algérien) créé par Messali Hadj à la suite du PPA en 1954, et dans une volonté drastique de contrôle de la population algérienne émigrée-immigrée, la fédération française du FLN se lance dès août 1958 dans la mise en place sur le sol métropolitain d’un second front de lutte. En 1960, l’organisation spéciale (OS), le bras armé de la fédération française du FLN, a défait son rival le MNA, et, en réussissant à installer en région parisienne deux wilayas (dénomination arabe désignant des divisions administratives), a parachevé sa volonté d’encadrer autoritairement la vie quotidienne des Algériens. Cette guerre dans la guerre a coûté la vie à 4 000 personnes.
En réaction, Maurice Papon demande en décembre 1959 l’autorisation au ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et du premier ministre, Michel Debré, de créer la Force de Police Auxiliaire (FPA) formée avec des supplétifs algériens ralliés à la cause coloniale (les Harkis) qui, avant sa dissolution en juin 1962, a pratiqué dans plusieurs commissariats de Paris et de Seine-Saint-Denis la torture sur de nombreux Algériens, opposants politiques ou non. La mission confiée à Papon consiste alors à faire pour la région parisienne ce que le général Challe, successeur de Salan, accomplit au même moment en Algérie : conclure la guerre en la remportant pour la France. Alors que le gouvernement français et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (le GPRA, établi au Caire en septembre 1958, est dirigé par Ferhat Abbas jusqu’en août 1961) entament un cycle de négociations en 1961, les attentats initiés par la fédération, à l’encontre de sa direction et à destination de la police, se multiplient afin d’accélérer les processus de décision d’un accord rapide pour l’indépendance.
En réponse à l’instauration, le 5 octobre 1962, d’un couvre-feu anticonstitutionnel car discriminatoire (puisqu’il interdisait aux Algériens de circuler dans les rues entre 20h30 et 5h30), la fédération française, dont la majeure partie des activités est nocturne, organise une manifestation pacifique prévue pour le 17 octobre. La répression de cette manifestation ayant causé la mort de plusieurs centaines de personnes et entraîné des dizaines de disparus, les huit morts de la répression au métro Charonne de la manifestation organisée par le PCF le 8 février 1962, les dizaines de cadavres lors de la fusillade de la rue d’Isly le 26 mars 1962 qui marque la fin des espoirs placés dans l’OAS par les partisans de l’Algérie française et le début de l’exode massif des Pieds-Noirs, et le massacre des Harkis lors de la proclamation de l’indépendance algérienne le 5 juillet 1962, auront marqué dans le sang la fin du joug colonial en Algérie.
Certes, l’heure est aujourd’hui à la commémoration officielle du cinquantenaire de la fin d’un conflit dont la mise en mémoire est dès lors conçue comme un devoir civique intéressé par les appareils d’État se prêtant à pareil jeu consensuel. À chacun donc des deux États de dresser respectivement son grand récit patriotique. L’État français s’apprête ainsi à valoriser une reconnaissance officielle tardive (en 1999 !) de sa participation à la guerre d’Algérie afin de défendre, dans l’actuelle « guerre des mémoires » [Benjamin Stora] existante, celle des nostalgiques de l’Algérie française, comme de promouvoir le modèle libre-échangiste mais économiquement inégal promis avec l’Union pour la Méditerranée (UPM) de Nicolas Sarkozy en juillet 2008. Quant à l’État algérien, il va tenter non sans peine de perpétuer la légende d’une révolution (toujours plus) nationale et (toujours moins) socialiste afin de soustraire le peuple qu’il subordonne au désir émancipateur ayant récemment animé ses voisins du Maghreb et du Machrek. Mais, les classes populaires algériennes, autant celles vivant en Algérie que celles habitant la France, y ont-elles trouvé leur compte ?
L’institution de l’État algérien et, corrélativement, de la nationalité algérienne a-t-elle automatiquement induit, des deux côtés de la Méditerranée, l’incontestable liberté d’un peuple libéré du joug de la domination coloniale ? La « double absence » [Abdelmalek Sayad] qui a longtemps frappé, socialement comme politiquement, ici et là-bas, les émigrés-immigrés algériens se serait-elle retournée en visibilité et en égalité nouvelles qui auraient accompagné en France l’avènement de la République algérienne ? Rien n’est moins sûr hélas, pour un peuple historiquement soumis aux conditions de l’écartement dû à l’exil entre deux pays qui hier relevaient de la même souveraineté coloniale. Là-bas en Algérie, règne depuis 1965 un étatisme autoritaire dont le discrédit populaire aura largement pris la forme politique de l’islamisme radical à partir de la fin des années 1980. Ici en France, domine le double étau du néolibéralisme soumettant les travailleurs étrangers et leur descendance à l’intensification de l’exploitation ouvrière comme au nationalisme identitaire les stigmatisant comme responsables de la récession causée par les politiques néolibérales. Ces mêmes politiques, appliquées de manière plus brutale par le FMI (Fond Monétaire International) durant les années 1980, ont déterminé en Algérie les émeutes de la faim d’octobre 1988 sur les cendres desquelles ont émergé en 1989 le FIS (Front Islamique du Salut) et en 1992 le GIA (Groupe Islamique Armé) engagés dans une guerre civile qui fera plusieurs dizaines de milliers de morts jusqu’au moins en 2002.
Lors du référendum du 8 avril 1962 sur les accords d’Evian dont la question était : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et concernant les accords à établir et les mesures à prendre au sujet de l’Algérie sur la base des déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 ? », le « oui » l’a emporté à 90.81 % recouvrant quasiment 18 millions de bulletins. Cet exercice d’expression directe de la démocratie l’aurait été davantage s’il avait inclus toutes et tous les concerné-e-s. En effet, ont été exclus du scrutin les Algériens vivant alors en France, ainsi que ceux bénéficiant de la citoyenneté française sur le territoire algérien, du processus politique visant à (faire) respecter les accords mettant un terme à la guerre d’indépendance de l’Algérie en assurant la reconnaissance officielle de son État. À la différence du référendum sur l’autodétermination du 1er juillet 1962 qui appelait au vote les citoyens résidant en Algérie, les citoyens inscrits sur une liste électorale en Algérie et résidant hors du territoire, et les citoyens nés en Algérie et résidant en France métropolitaine ou d’outre-mer qui peuvent prouver ou bien avoir été préalablement inscrit-e-s sur une liste électorale ou bien avoir résidé au moins cinq ans en Algérie. Alors que le peuple algérien accédait à une forme de souveraineté nationale parachevée par la constitution d’un État érigé dans le sillon politique du FLN, les Algériens vivant en France sont passés du statut juridique de sujets français à celui de travailleurs étrangers également mais autrement infériorisés. Et si la naturalisation, s’agissant en réalité de la nationalisation des personnes étrangères, induit en idée un changement de nature idéologiquement connoté, l’égalité citoyenne et juridique propre à l’intégration dans la communauté nationale n’efface pas les morphotypes, les traits culturels et les noms saisis par le discours de la domination raciste en tant que marqueurs ou stigmates d’une irréductible et inassimilable différence.
Enfin, la question des Harkis, massacrés en masse lors de la proclamation de l’indépendance algérienne et longtemps relégués par l’Administration française, pensée en relation avec l’histoire de l’élimination du MNA, de l’écrasement de toutes les émeutes qui ne se réduisent pas à l’islamisme radical, et de la domination culturelle régnant en Kabylie, exemplifie la généalogie d’un présent particulièrement douloureux. Celui d’un peuple algérien dont l’unification politique subsumée sous la victoire du FLN s’est écrite par l’exclusion officielle de pans entiers de ses populations. Entre l’ordre juridique national-étatique établi en Algérie par le FLN, et la stricte réduction économique de la personne algérienne en seule force de travail supplétive de la main-d’œuvre salariée nationale en France, la réelle indépendance du peuple algérien au regard de l’ancienne métropole coloniale n’aura pas pour autant signifié sa complète émancipation d’autres pouvoirs qui profitent de ses divisions et de ses blessures.
Bibliographie indicative:
Charles-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, éd. PUF, 1979.
Dirk Alvermann, L'Algérie, éd. Steidl, 2012 (1960 pour la première édition).
Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Françoise Vergès, La République coloniale, éd. Hachette, 2006.
Sidi Mohammed Barkat, Le Corps d’exception : les artifices du pouvoir colonial et la destruction de la vie, éd. Amsterdam, 2005.
Jean-Luc Einaudi, La Bataille de Paris – 17 octobre 1961, éd. Seuil, 1991
Ghazi Hidouci, Algérie, la libération inachevée, éd. La Découverte, 1995.
Olivier Le Cour Grandmaison, Coloniser. Exterminer : sur la guerre et l’État colonial, éd. Fayard, 2005.
Olivier Le Cour Grandmaison, La République impériale : politique et racisme d’État, éd. Fayard, 2009.
Olivier Le Cour Grandmaison, De l’indigénat. Anatomie d’un « monstre » juridique : le droit colonial en Algérie et dans l’empire français, éd. Zones/La Découverte, 2010.
Abdelmalek Sayad, La Double absence : des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, éd. Seuil-« Liber », 1999.
Benjamin Stora, La Gangrène et l’oubli : la mémoire de la guerre d’Algérie, éd. La Découverte, 1998.
Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962), éd. La Découverte- « Repères », 1999.
Benjamin Stora, Histoire de l’Algérie depuis l’indépendance 1. (1962-1988), éd. La Découverte- « Repères », 2004.
Benjamin Stora et Mohammed Harbi, La Guerre d’Algérie – 1934-2004, la fin de l’amnésie, éd. Robert Laffont, 2004.
Benjamin Stora, La Guerre des mémoires : la France face à son passé colonial (entretiens avec T. Leclère), éd. de l’Aube, 2007.
Sylvie Thénault, Histoire de la guerre d’indépendance algérienne, éd. Flammarion, 2005.
Jeudi 27 décembre 2012